Psychologue clinicienne à domicile
Ville de Nice et sa région
Téléphone : 06.33.09.01.25.
Accompagnement à domicile (des aidants familiaux, des aidés et des séniors).
En qualité de Psychologue clinicienne formée en psycho-gérontologie, je vous propose une écoute attentive face à vos problèmes, en vous proposant des conseils afin de remédier à différentes problématiques et en vous orientant dans la prise en charge de votre proche.
En effet, je peux vous aider et vous apporter des réponses face à des difficultés de prise en charge (agitation, agressivité, inversion du rythme jour/nuit, oublis, labilité d'humeur, ...) et face à l'avancée d'une maladie souvent "mal connue" et mal comprise.
Je propose également la passation d'un bilan cognitif, car faire un bilan peut aider à évaluer sereinement une situation. Quand on a un parent âgé qui semble en difficulté, faire un point général est toujours utile.
On peut découvrir à cette occasion une maladie débutante, mais aussi une affection bénigne qui, mal soignée, empoisonne la vie quotidienne, ou, tout simplement, mettre au jour un mode de vie qui ne tient pas assez compte des petits handicaps liés à l’âge.
Je peux également vous apporter une aide et un soutien pour la prise en charge d'un de votre proche en fin de vie afin d'apaiser la souffrance psychique, de sauvegarder la dignité de la personne malade et de soutenir son entourage.
- Pour les « aidants familiaux»
A l'attention des aidants proches (mari/femme, enfant, famille, amis), pour qui soutenir et prendre en charge quotidiennement un proche malade demande une énergie importante et une forte patience.
Je vous propose de vous aider et vous soutenir dans cette période difficile en vous informant, vous conseillant, et vous écoutant.
Vous venez d’apprendre un diagnostic lourd de conséquences pour vous ou pour votre proche (maladie d’Alzheimer, cancer, …). Cette annonce vous désarme autant qu’elle vous accable.
Me rencontrer vous permettra :
- D'exprimer les craintes et autres sentiments qui vous submergent.
- De connaître les répercussions psychologiques de l’annonce d'un diagnostic préoccupant et d'être informé sur les différentes étapes de la maladie qui frappe votre proche.
- De prévenir les conséquences de la maladie tant pour la personne concernée que pour son entourage (épuisement, dépression…).
Très souvent le conjoint est mis à rude épreuve, à la tristesse face au diagnostic s’ajoute la gestion au quotidien des conséquences de la maladie. En effet, tous les aidants sont contraints à des efforts permanents d’adaptation : la maladie évolue et chaque stade pose de nouveaux problèmes pour lesquels il n’existe pas de solutions toujours satisfaisantes.
Souvent pudiques, ils ne se confient que rarement à leurs proches et n’osent pas déranger leurs enfants. L’objectif ici, est de fournir à la fois un soutien informatif (des conseils, des suggestions, l’apport de connaissances sur un problème, etc.) et un soutien émotionnel.
Vous prenez soin physiquement et /ou psychologiquement d’une personne âgée dépendante.
Cette situation génère des sentiments pénibles à vivre : épuisement, découragement, lassitude, culpabilité, isolement, agressivité…
Les accompagnants des malades d'Alzheimer, souvent les conjoints, sont eux-mêmes épuisés par les épreuves traversées et ne peuvent s'en sortir sans aide et sans écoute.
Témoignages :
Dans l' Aube, La maladie aspire leur conjoint dans un monde auquel ils ne comprennent rien.
Impuissants et fatigués, ils témoignent :
Nelly était assistante maternelle. Une femme de caractère, selon les propres mots de son mari. Aujourd'hui, elle ne parle plus, ne marche plus, et ne parvient pas à fixer son regard sur celui qui cherche désormais les mots justes pour s'adresser à une femme qui ne le reconnaît plus. Daniel, comme son épouse, a 73 ans. Un jeune senior de La Rivière-de-Corps, épuisé par trop d'épreuves. Nelly a développé très jeune la maladie d'Alzheimer. Alors qu'elle venait de dépasser la soixantaine, elle a souffert de troubles dépressifs. Puis est venu le temps des pertes de mémoire. « Elle oubliait ce qu'il venait de se passer, là, dans l'instant, raconte son mari. Mais on mettait ça sur le compte des antidépresseurs. » Une visite chez le neurologue sonne le glas de leur vie d'avant. Le pronostic est clair et le traitement prescrit de suite. Mais Nelly ne semble pas se rendre compte. Elle sourit. Et tout va très vite. Dans la même année, elle oublie d'éteindre le gaz, ne retrouve plus le chemin de la chambre. « Elle perdait ses repères, se rappelle Daniel. Elle se mettait au milieu du salon et regardait tout autour d'elle sans savoir où aller. Il a fallu que je ferme le portail quand elle a commencé à se lever pour retrouver sa mère, disait-elle. » Un grand classique que les accompagnants de malades connaissent bien.
« Je devenais fou »
Puis, elle eut peur en voiture, se mit à hurler quand l'aide à domicile lui faisait la toilette, devint incontinente, commença à manger avec les mains. C'était trop pour Daniel. « Sa maladie a évolué très rapidement. Je devenais fou. Je criais sur elle, je cassais de la vaisselle pour me défouler. Je ne savais plus quoi faire. » Un jour qu'elle était dans son lit, Nelly semblait manquer d'air. Daniel a eu peur. « Elle était en train de manger ses couches. »
Sanglot. Décision. Elle doit être hospitalisée. « J'ai eu la chance de trouver une place en quelques semaines dans l'unité Alzheimer de l'hôpital de Fontarce. » Daniel a longtemps culpabilisé. Il a tenté de noyer son chagrin dans l'alcool. « J'ai même une fois serré ma femme par le cou, avant de me rendre compte que je devais déléguer. »
Il est aujourd'hui soutenu par le Regema, Réseau gérontologie et mémoire de l'Aube.
C'est aussi le cas d'Huguette*. Cette Troyenne vit encore avec son époux, qu'elle conduit deux fois par semaine en accueil de jour. Sa foi lui permet de rester sereine, même si les mots sont durs. Alzheimer, incontinence, perte de repères. « Il était si dynamique, si gentil. Il prenait les décisions. Aujourd'hui, il reste assis, toute la journée… »
* Le prénom a été modifié pour préserver l'anonymat.
- Me rencontrer vous permettra :
- D'exprimer tout ce qui vous pèse au quotidien, vos difficultés face à la situation que vous vivez et
vos sentiments.
- De mieux comprendre votre proche : ses attitudes et conduites face à sa maladie.
- D'appréhender au mieux : vos réactions et émotions face aux comportements et attitudes de votre proche.
- D'acquérir des « savoir-être » et savoir-faire » pour un meilleur accompagnement de la personne.
- De réfléchir au sens des relations familiales, affectives qui sont engendrées par l' état de dépendance.
- De prendre conscience des limites de l'aide et du respect de la vie de chacun.
- D'accepter plus facilement l'aide de tiers : service de soins à domicile (Infirmières / Kinésithérapeutes /
Aides-soignantes / Aides-ménagères).
Vous pensez parfois, que le « relogement » de votre proche en institution spécialisée devient inévitable.
Cette idée vous poursuit, vous culpabilise, vous doutez, vous ne savez quand, vous ne savez quoi faire …
- Me rencontrer vous permettra :
- D'exprimer tout ce que vous ressentez face à ce choix.
- De recevoir des conseils sur la problématique du « relogement ».
- D'avoir connaissance du fonctionnement des accueils de jour, des maisons de retraite.
- De recevoir un avis personnalisé en fonction de la situation qui est la votre, vous offrir ainsi qu’à votre proche
les clefs pour une entrée et une adaptation réussie en institution.
- Possibilité de groupe de parole pour les aidants familiaux
Ces groupes de parole s'adressent à toute personne (famille, proche) prenant soin physiquementet /ou psychologiquement d'une personne âgée dépendante. Le psychologue peut apporter aux "aidants naturels" une aide, un soutien pour vivre cette situation dans la durée, au mieux de leur équilibre psychologique.
Les buts de ces rencontres sont de permettre aux personnes confrontées à la dépendance d'un parent âgé (à domicile ou en institution), de pouvoir :
- Exprimer tout ce que cette situation génère de perturbations et de sentiments pénibles à vivre : lassitude, épuisement, culpabilité, isolement, agressivité.
- Partager avec d'autres personnes placées dans la même situation ses préoccupations et échanger des renseignements.
- Réfléchir au sens des relations affectives, familiales, aux limites de l'aide et au respect de la vie de chacun.
Ce groupe n'a pas pour objectif d'apporter des solutions aux problèmes de la grande dépendance, ni de se substituer à une aide psychologique personnelle.
Il vise à :
- aider les personnes confrontées au soutien d'une personne dépendante sur le long terme ;
- réduire les perturbations de cette "charge" sur la vie familiale, sociale et professionnelle ;
- entrevoir dans la souffrance générée ce qui peut être analysé et mis à distance pour continuer à vivre ce rôle et
trouver un équilibre.
- Prise en charge familiale
Parfois, je peux aussi recevoir l’ensemble de la famille pour quelques entretiens qui permettent de discuter
ensemble de la maladie, de sa prise en charge et des options qui s’offrent. En effet la maladie est souvent synonyme de déséquilibre familial, elle peut désorganiser le rôle de chacun et inverser le cours de la filiation. La clarification de la situation, des conflits (s’ils existent) et l’expression des affects dans un lieu neutre, en présence d’un psychologue, permettent souvent une meilleure compréhension des enjeux et favorisent la communication au sein du groupe familial.
- Pour les « aidés »
Un soutien psychologique est le plus souvent proposé par le médecin au moment de l’annonce du diagnostic ou lors d’une consultation de suivi du malade. Parfois c’est le conjoint ou la famille qui pousse le patient à consulter pour l’aider à surmonter son anxiété. Je reçois alors le patient seul, avec pour objectif de diminuer ses angoisses en travaillant sur la reconnaissance de ses efforts, l’estime de soi, la déculpabilisation et la réassurance.
Votre proche atteint d’une pathologie invalidante, qui engendre chez lui de la tristesse, il se met en colère, et devient agressif envers ses proches ; Ces comportements sont vraisemblablement un mal-être sous-jacent et une difficulté à exprimer ses ressentis.
Me rencontrer vous permettra :
- D'offrir un temps d’expression à la personne qui souffre hors du cercle familial.
- De travailler sur les émotions et leurs modes d’expression pour parvenir à une certaine sérénité avec soi
même et avec son entourage.
- Pour les seniors
Vous venez de prendre votre retraite, vos enfants sont éloignés, votre conjoint est décédé récemment et il vous est difficile de revivre comme avant, vous percevez des changements physiques qui vous font prendre conscience de l’avancée en âge.
Ces changements vous perturbent et déstabilisent votre équilibre psychologique.
Me rencontrer vous permettra :
- D'exprimer vos ressentis.
- De prévenir un déséquilibre psychologique plus important par la suite.